Opinion : réconcilions start-ups et filières industrielles !

10 avril 2023

Opinion : réconcilions start-ups et filières industrielles ! - Start Industrie

Face au déclin industriel qui a vu la part de l’industrie dans le PIB passer de 24% en 1980 à 10% en 2019, le gouvernement français mise sur les technologies de rupture pour revitaliser le secteur industriel. Cette réindustrialisation par l’innovation est considérée comme un axe stratégique majeur, mais elle rencontre encore des difficultés dans sa mise en œuvre.

Au travers de cette tribune, Jérôme Faul souligne le rôle décisif des start-ups industrielles pour atteindre les objectifs de réindustrialisation fixés par le gouvernement. Des entreprises comme Verkor et Ynsect sont la preuve que ces start-ups sont désormais des acteurs clés, soutenues par des initiatives comme le “Plan start-up et PME industrielles” et le Fonds national de venture industriel. Cependant, malgré les efforts de l’État pour pallier la faiblesse des investissements privés, les start-ups ne peuvent réussir seules. Elles doivent être intégrées dans un écosystème plus large, combinant recherche fondamentale, grands groupes et PME. 

Pour maintenir la compétitivité des secteurs stratégiques, et plus particulièrement la filière énergie, il est crucial pour les start-ups de miser sur des innovations de rupture, comme l’externalisation de la R&D observée dans la pharmacie ou la tech. J. Faul alerte toutefois sur le risque de déclassement industriel en Europe si les filières industrielles et les investisseurs institutionnels n’accompagnent pas ce mouvement. La transition énergétique, par exemple, nécessite des investissements massifs dans des start-ups innovantes. Les grandes entreprises comme Engie et TotalEnergies doivent s’engager davantage dans ces technologies pour préserver leur leadership mondial.

En conclusion, l’article appelle à une réconciliation entre start-ups et filières industrielles afin de garantir que l’Europe puisse suivre le rythme des puissances mondiales en matière d’innovation et d’industrialisation.

Lire la tribune sur Les Echos ici

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